Publiée le par Capitainepanpan
Sans lecteurs, nos revues disparaîtront, AGISSONS

Le milieu de l’édition est en crise depuis des années et les titres dédiés à un lectorat spécifique (collectionneurs, tireurs sportifs ou chasseurs) le sont d’autant plus que les populations concernées sont relativement peu nombreuses.
La fin de la revue Cibles qui a informé ses lecteurs pendant plus d’un demi-siècle doit nous alerter.
Si nous cessons de soutenir nos revues spécialisées elles risquent de subir le même sort. Le coût des matières premières et de la façon n’est qu’un des éléments de cette triste équation. Internet joue un rôle important dans la désaffection du public pour les éditions papier.
internet n’est pas une alternative
Mais attention, le contenu disponible sur le web, à quelques exceptions près, n’est qu’un recyclage d’anciens articles publiés dans la presse traditionnelle. Pour être plus clair il y a autant de différence entre la plupart des publications sur internet et la presse ,papier spécialisée qu’il y en a entre un fast-food et un restaurant gastronomique.
Quelques-unes de revues qui n’ont fait que traverser le paysage des amateurs d’armes.
Pléthoriques dans les années 1980-2000 les revues spécialisées ont disparues les unes après les autres.
Il ne reste aujourd’hui que quelques titres comme la Gazette des armes, Action et Tirmag. Il faut que ces revues vivent pour continuer à apporter aux lecteurs cette part d’informations sur l’histoire et les techniques de l’armement, mais aussi de rêve qui portent nos passions communes.
Soutenir nos revues, c’est défendre nos passions
Il faut soutenir ces revues qui constituent le socle de nos connaissances partagées sur les armes. Qu’il s’agisse d’armes anciennes, d’armes modernes ou de munitions.
Abonnez-vous, retournez vers les kiosques, ne laissez pas passer cette occasion unique de préserver un pan entier de ce que nous sommes en tant que collectionneurs, tireurs sportifs, chasseurs ou amateurs de reconstitution historique.
Une fois de plus il va falloir vous bouger, sinon on va retourner à l'âge de pierre !